Amelkis organisait mardi 28 avril l’XBRL Digital Event. Plus de 120 responsables financiers ont participé à cet événement.
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Voici quelques extraits des différentes interventions
Mathieu Floquet, Chef de projet Autorité des Normes Comptables
Mathieu a notamment rappelé la position de l’ANC et le calendrier d’application de la norme. Il a également présenté les résultats de l’étude académique réalisée avec le soutien de L’ANC dont l’auteur est Pierre Teller, Maître de conférences à l’IAE de l’Université́ Nice. Cette étude compare notamment le balisage USGAPP et IFRS en termes de nombre de balises et de nombre d’extensions (lien vers l’étude). Mathieu a également présenté les deux nouvelles recommandations de l’ANC ; l’une qui concerne la présentation des états financiers et l’autre qui concerne le mapping des états financiers en XBRL. Il a enfin répondu aux questions posées sur l’évolution de la taxonomie dans le cadre du projet Primary Financial statement.
Thomas Verdin, Directeur BM&A UK Administrateur XBRL Europe
Thomas a notamment expliqué les problématiques de mapping en distinguant le mapping simple, qui s’appuie en grande partie sur les recommandations de l’ANC, et le mapping complexe qui consiste à rechercher toutes les situations où l’émetteur a choisi de personnaliser la présentation de ses comptes. Thomas a également rappelé que l’enjeu n’est pas seulement une question de tags, il faut aussi être comparable au choix de place. Il a également abordé toute la problématique des attributs (signe, échelle, règles d’encrage) et du macro-balisage des annexes.
Nawfal Yassir, Associé Amelkis
Nawfal a présenté l’application Amelkis XBRL et les deux approches possibles, à savoir la conversion d’un document existant ou la conception d’un document en ligne. Il a présenté un cas concret de conversion d’un document de référence PDF en HTML. Il a réalisé le tagging des états primaires et notamment de la variation des capitaux propres qui implique deux axes. Nawfal a insisté sur l’importance de pouvoir définir des critères dans la taxonomie afin de rendre le tagging très rapide. Il a également démontré qu’il était possible de générer un document Inline XBRL sans aucune perte de qualité graphique. Il a enfin présenté le module de « conformance suite » qui permet de garantir la conformité du rapport XBRL de l’émetteur par rapport au cahier des charges de l’ESMA.
Laurent Rouyres, Président de Labrador
Laurent a présenté les impacts d’XBRL sur la communication financière, notamment en rendant l’information beaucoup plus comparable. Il a précisé que pour le moment il s’agissait d’une simple mise en conformité des états primaires mais que ce n’était qu’une mise en route. Il a rappelé son très fort potentiel en termes d’informations d’entreprise et qu’il s’agissait d’une véritable révolution numérique. Il a également fait part de sa vision du marché en ce qui concerne les solutions techniques proposées. Il a estimé que le marché était beaucoup plus sain qu’il ne l’était aux États-Unis il y a 8 ans lors du lancement d’XBRL. Il a indiqué que l’immense majorité des émetteurs allait retenir une solution de conversion PDF vers Inline XBRL pour cette première année d’application. Au-delà de cette période, il considère que les plates-formes full HTML constituent la solution d’avenir mais qu’il fallait être très prudent par rapport à ces outils. Il a conclu en indiquant qu’XBRL représentait un important potentiel de création de valeurs pour les émetteurs. Les investisseurs et les analystes auront accès à une information beaucoup plus interactive ainsi qu’à des fonctions de scoring avancées.
Stéphanie Prangé, Corporate Financial Reports SANOFI
Stéphanie a présenté le projet XBRL de SANOFI depuis le lancement en mars 2017 au moment où les autorités Américaines ont imposé ce format. Elle a présenté toutes les étapes du projet : création des équipes, recherche d’informations et mise en place d’un outil. Elle a précisé qu’à l’époque, elle n’avait pas eu la chance d’avoir ce type de conférence et qu’il avait fallu se faire accompagner pour intégrer toute cette terminologie et réaliser le mapping. Elle a indiqué que la première année, le tagging avait été externalisé puisque l’outil de disclosure management du groupe ne permettait pas à l’époque de le faire en interne. Elle a décrit toutes les difficultés qui se sont posées et conseille aux groupes de ne pas sous-estimer le temps d’apprentissage lié à cette technique. L’accompagnement a été fondamental pour permettre la réussite de ce projet. Elle a rappelé que le scope des normes Américaines était beaucoup plus large qu’en Europe puisqu’il a fallu tagger l’intégralité des données chiffrées et pas seulement les états primaires ; soit plus de 5000 tags ce qui est énorme en matière de volumétrie. Stéphanie a enfin présenté toutes les évolutions qui ont été apportées par la suite pour internaliser le tagging et revoir l’intégralité du processus pour permettre de raccourcir et de simplifier toutes les étapes.
Amelkis remercie tous les participants et les intervenants
Amelkis vous donne rendez-vous le 24 septembre 2020, Maison de l’Alsace, Paris pour le Live Event XBRL