Les dernières tendances européennes sur la mesure des indicateurs ESG (Environnement, Social, Gouvernance) pour les trois prochains mois montrent une transition vers plus de simplicité réglementaire, un renforcement de la lutte contre le greenwashing, et une attente accrue de transparence et de standardisation des rapports.
Pour reprendre les récents points essentiels :
- Allègement temporaire des obligations : Suite à la directive européenne « stop-the-clock » adoptée en avril 2025, les obligations de reporting ESG (CSRD, Taxonomie, CSDDD) sont temporairement reportées (excepté la vague 1) pour donner aux entreprises plus de temps d’adaptation. Cela vise à réduire la charge administrative sans abandonner les principes de durabilité
- Simplification des règles : Un nouvel acte délégué adopté en juillet 2025 simplifie l’application de la Taxonomie européenne, notamment sur la publication des données ESG, avec une entrée en vigueur prévue début 2026
- Pression sur la véracité des données : La lutte contre le greenwashing s’intensifie. Les entreprises doivent désormais fournir des preuves tangibles et des méthodes de vérification robustes pour toute affirmation environnementale ou sociale
- Accent sur la transparence et la standardisation : Les entreprises, grandes comme petites, sont poussées à aligner leurs stratégies ESG avec leurs objectifs financiers et à adopter des cadres de reporting standardisés (VSME, CSRD)
- Nouvelles attentes sur les émissions indirectes : Le focus réglementaire se déplace aussi vers les émissions de Scope 3 (chaîne d’approvisionnement), ce qui implique une collecte de données plus précise et une collaboration accrue avec les partenaires
Autre sujet, les seuils d’applications restent une bataille de tous les instants. Les dernières propositions réduisent drastiquement le nombre de société concernée, et l’obligation de reporting pour ces sociétés.
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Matthieu GARAT
Responsable de BU ESEF / ESG